Saison 2 : Mexique
MEXIQUE
25/04 El Golfo de Santa Clara
kmj 399 TTC 5859 km Nous
quittons Gila Bend par une route ennuyeuse droite et en plein désert,
sans charme ! A quelques kilomètres de la frontière Mexicaine,
elle nous offre une petite distraction en traversant le Organ Cactus
National Monument, un parc où poussent de grands cactus cierges.
Frontière passée sans problème,
même pas un tampon sur le passeport ! Mais aucun changement de
paysage jusqu’à Puerto
Penasco, grande ville qui se développe au tourisme balnéaire
américain (grands hôtels
et terrain de golfe!) sur le
golfe de Californie ou mer de Cortès pour les mexicains. Après
Puerto le paysage change : on a l’impression de rouler sur une
immense plage de sable et buissons rabougris. A gauche, à quelques
centaines de mètres ou plus, la mer d’un bleu superbe,
à droite le désert de sable avec quelques dunes à perte de vue !
Etape en bord de mer dans un petit village tranquille encore épargné
par les touristes balnéaires
(faut dire qu’il est loin de tout!)
Sans nous en rendre compte, nous avons franchi le tropique du Cancer : même pas mal !!
Sans nous en rendre compte, nous avons franchi le tropique du Cancer : même pas mal !!
26/04 Quelque part sur la côte de la mer de Cortès !
kmj 442 TTC 6301 km Nous
reprenons notre voyage sur la « plage » puis la route
traverse l’estuaire du Colorado, région plus fertile avec de
nombreux champs. Nous retrouvons le désert en longeant la côte Est
de la Baja California.
A part San Felipe ; grande ville qui
s’ouvre au tourisme, nous ne ne
verrons que des
petits villages de pécheurs ou des « campos »
regroupement de quelques maisons d’amoureux du désert et de la
mer. C’est dans un de ces campos que nous trouvons un restaurant ouvert
qui accepte qu’on campe sur la plage.
27/04 Guerrero Negro
kmj 256 TTC 6557 km Nous quittons la mer de Cortès (pas le choix !)
pour rejoindre la Pan Américain au centre du pays.
Nous la
retrouvons après une trentaine de kilomètres
de piste caillouteuse. Côté Pacifique, l’air est nettement plus
frais avec une température d’environ 22°C. Par contre coté
paysage, c’est désertique sans intérêt : paysage aride,
rares villages pauvres, circulation plus importante avec beaucoup de
camions.
Seule exception, la traversée d’une région de cactus.
Etape à Guerrero Negro, petite ville quelconque en bord du
Pacifique qui vit du commerce du sel. Les prix sont
nettement plus abordables
qu’au USA et les mexicains plus souriants !
28/04 Mulege kmj 293 TTC 6850 km Après
un départ frisquet de la côte Pacifique, on retrouve la chaleur
coté mer de Cortès après avoir franchi la
chaîne de montagnes séparant
la Baja California du nord au sud. Paysages désertiques qui
finissent par être
lassant. Une
belle oasi avec grands palmiers et cours d’eau à San Ignacio.
Santa Rosalia petite ville
avec de nombreuses friches industrielles, triste.
Entre les deux, de nombreux cônes volcaniques dont « les trois
vierges » le plus haut mais aucun panache de fumée ! Les
rares villages traversées sont pauvres avec de petites maisons
encombrées de carcasses de voitures et autres dépôts. Mulege
est une petite ville en bord de mer dans une jolie oasis.
.
29/04 Ciudad Constitution kmj 355 TTC 7205 km Belle route pour la moitié du parcours en
corniche d’une montagne rouge sombre qui plonge dans le bleu azur
de la mer. De nombreuses criques avec de belle plages et quelques
paillotes.
Pause à Loreto où nous rencontrons un moto club aux
motos très éclectiques : de la petite 250 Yam à la grosse
Harley, séance photos, discussion...
Nous quittons la mer pour aller voir un petit village construit
autour d’une mission fondée en 1569 ; San Javier, joli et
tranquille .
Belle route de montagne où nous dépannons un
automobiliste ayant perdu une roue. La
seconde moitié du parcours traverse une vaste pleine cultivée sans
grand intérêt mais pas d’autre choix.
30/04 La Paz 34494
kmj 289 TTC 7494 km Etape de
transition sans grand intérêt,
nous devons rallier La Paz pour prendre le bateau pour traverser la
mer de Cortès. Mauvaise surprise en arrivant au port, il nous manque
un papier que la douane a oublié de nous donner à
notre entrée au Mexique !
Nous devons remonter à Tijuana pour le récupérer ; quelques
1500 km pour revenir sur nos pas et autant pour le retour !
Seule solution : l’avion !
Nous
prenons un hébergement à l’hôtel Yekena dont le patio est une
accumulation d’objets hétéroclites entassés depuis la création
de l’hôtel, il y a… 65 ans, surprenant !
01/05 La Paz – Tijuana – La Paz
2x2h de vol. Nous trouvons à l’aéroport l’organisme de
l’immigration ; en 30 minutes nous avons le document manquant.
Il nous reste 11h à attendre l’avion du retour ! En face de
l’aéroport le fameux mur qui sépare le Mexique des USA.
Location
d’une voiture et virée dans Tijuana : petit centre ville
commercial et beaucoup de faubourgs pauvres autour, sorte de
favellas.
Nous retrouvons le mur qui se termine dans la mer. De
l’autre coté, un groupe d’hommes revient vers le mur suivi par
des gardes à cheval et un 4x4, peut-être des migrants clandestins
reconduits à la frontière. Coté mexicain des gens regardent au
travers des grilles : curiosité ou rêve d’eldorado ?
Malaise. Retour à l’aéroport et à La Paz.
02/05 La Paz – Los Mochis
Petit camion ! |
kmj 62 TTC 7556 km. 2bonnes heures pour
faire tous les papiers de douane, 1h pour passer à la douane, peser
les motos et acheter les billets et nous avons enfin pu monter sur le
bateau !
7h plus tard nous débarquons à Topolampo, le port de
Los Mochis qui est une grande ville avec de grands hôtels chics. On
tourne un peu au hasard et nous tombons sur l’hôtel Montecarlo,
vieux bâtiments façon colonial et pas cher. Repas de tacos à
l’estancot de l’autre coté de la rue et dodo !
Pour
la petite histoire : premier hôtel, tarif à l’heure, désolé
on n’est pas accompagné ! Deuxième hôtel 130 €, désolé
on n’a pas le moyen. Le troisième fut le bon 26 €
03/05 Mazatlan
kmj 438 TTC 7994 km Nous
quittons Los Mochis, grande ville moderne entourée de quartiers
populaires mais propres (rien à voir avec les « favellas »
de Tijuana!). Le paysage est totalement différent de la Baja :
grande plaine agricole, essentiellement des champs de maïs et
quelques arbres autour des fermes. Quelques vallons et petites
montagnes coupent cette monotonie. Mazatlan grande ville balnéaire
nous héberge à des tarifs touristiques !
04/05 Tepic kmj 281
TTC 8275 km Le paysage change encore ; vallonnée avec des
montagnes à l’Est et la mer à l’Ouest
quand on la longe ! Plantation de manguiers, verdure plus
importante, circulation intense.
devenant plus important, Michel se décide d’aller voir dans
l’embrayage Quelques heures de travail plus tard, le triste
résultat est là : cannelures des disques d’embrayage et axe
de boite usée. Pas de magasin Ural au Mexique, il va falloir faire
venir les pièces de l'étranger. Nous voilà immobilisés pour quelques
jours. Et pourtant la route
était belle : nous
sommes en bord de mer, le paysage alentour, fait de petites montagnes
verdoyantes,
est joli surtout après le désert des jours précédents !
11/05 Puerto Vallarta Remontage (embrayage, boite et Flector 7h !) et essai concluant, nous pouvons repartir demain !
Nous quittons l’autoroute pour nous diriger vers le cite précolombien de Teotihuacan et trouver un hébergement. Les ennuis continuent ! Un vilain clou vient se ficher dans la roue arrière de Mondovich. Changement de la roue, changement de la chambre car la valve s’est arrachée, réparation. Nous trouvons un petit hôtel sympa dans cette petite ville. Soirée fraîche, normal on est à plus de 2200m d’altitude !
Suite à des louvoiements
bizarres, on constate la casse de 8 rayons ! Débuts des
galères. A l’arrêt suivant, bruit
dans l’embrayage au démarrage !
A
l’étape, rencontre d’un motard qui possède un side de type Ural
importé de Chine.
05/05 et suivant ! Puerto Vallarta
kmj 167 TTC 8442 km Et la galère continue, le petit bruit
10/05 Puerto Vallarta Les
pièces sont là. Michel est allé les chercher en avion à Salem, à
coté de Portland, moins cher,
plus sûr et plus rapide que par un transporteur.
coucher de soleil sur baisse de moral ! |
hôtel Sol, 7 jours ! |
11/05 Puerto Vallarta Remontage (embrayage, boite et Flector 7h !) et essai concluant, nous pouvons repartir demain !
Un grand merci à Linda pour son accueil chaleureux et compréhensif dans son petit hôtel. Une fois de plus la galère nous a permis de découvrir des gens sympa. Mais faudrait trouver une autre manière de rencontrer des gens !!
12/05 Tizapan el Alto
kmj 383 TTC 8825 km Nous
quittons le bord de mer pour aller au plus rapide à Palenque afin de
rattraper notre retard. Belle route de montagne avec des pins aux
longues aiguilles et des magnolias
gigantesques, côté mer,
plus aride coté terre. Nous
traversons de jolis villages aux maisons d’un étage maxi et aux
ruelles étroites, d’autres sont plus pauvres.
Nous rejoignons la plaine et
longeons le lac de Chapala, très grand et qui me rappelle le lac
Léman : d’un côté la montagne y plonge et les villages sont
disposés le long du rivage, de l’autre le relief est plus doux et
les villages plus étendus. Peu touristique, les hôtels y sont rares
mais nous en trouvons un très correct et pas cher. Mondovich
est en pleine forme malgré la chaleur et les routes de montagnes !
Profitant
de la fraîcheur du soir et nos estomacs criant famine, nous allons sur
la « grand’place » du village très animée en ce
samedi soir : nombreux stands de tacos, musique à fond dans
chaque voiture qui passe, mais pas de bar où boire une bière. Un
policier nous indique qu’il y en a dans une « cantine »
un peu plus loin mais pas sur la place. Nous y allons et découvrons
qu’il s’agit en fait d’un bar sordide avec entraîneuses !
On refuse les filles mais on boit volontiers une bière bien
fraîche !
13/05 Tizayuca
kmj 545 TTC 9370 km. Etape de liaison par l’autoroute pour rattraper
un peu du retard. Heureusement le paysage est variée grande plaine
agricole entourée de hautes montagnes, grand lac en partie asséché,
le lac de Cuitzeo.
Nous quittons l’autoroute pour nous diriger vers le cite précolombien de Teotihuacan et trouver un hébergement. Les ennuis continuent ! Un vilain clou vient se ficher dans la roue arrière de Mondovich. Changement de la roue, changement de la chambre car la valve s’est arrachée, réparation. Nous trouvons un petit hôtel sympa dans cette petite ville. Soirée fraîche, normal on est à plus de 2200m d’altitude !
14/05 Orizaba
kmj 314 TTC 9684 km Levé de bonne heure pour aller visiter le site
aztèque de Téotihuacan
avant l’arrivée des
touristes et effectivement, il n’y a pas grand monde !
Nous
escaladons péniblement (on est à 2200 m d’altitude !) les 52
m de la pyramide du soleil pour admirer la vue sur l’ensemble du
site construit entre l'an
150 et 450 ans.
Impressionnant de fouler des pierres qui ont un tel âge !
Nous
reprenons notre route vers Palenque, toujours par l’autoroute, plus
rapide et surtout sans tous ces "topes", ralentisseurs
très prononcés, impossibles
à franchir à plus de 10km/h et qui marquent
tous les carrefours, écoles, commerces et autres lieux ce qui fait
qu’en ville il y en a deux tous les 100 m.
Alors
qu’on se croyait dans une vallée, la route amorce une descente
brutale qui nous fait perdre plus de 1000m en quelques kilomètres,
végétation très verte et dense. On se croirait un peu dans les
hautes alpes, versant italien. Etape dans une petite ville dans une
vallée encaissée.
15/05 Tutsla Gutierres 37170
kmj 573 TTC 10257 km Dernière étape de liaison pour arriver au plus
vite dans les Chapias : autoroutes et grandes routes payantes
mais sans ralentisseur ! Nous traversons d’abord une grande
plaine agricole puis le paysage change petit à petit et devient plus
vert avec une végétation luxuriante de grands arbres, de palmiers
et même quelques bananiers avec des près où paissent des vaches.
Nombreuses
plantations d’ananas qui sont proposés en jus pressé
devant vous sur le bord de
l’autoroute !
On quitte la plaine pour une région de petits
mamelons avant
de pénétrer dans les montagnes des Chimalapas :
Belle route de montagne, payante elle aussi ! Nouvelle crevaison
de Mondovich ;
en fait on découvrira que c’est la
rustine d’hier
qui n’a pas résisté à la pression due à la chaleur, 41°C !
On n’a pas trouvé de trou
au démontage. Tutsla est une grande ville où nous trouvons un hôtel
un peu en dehors du bruit de la ville. Rencontre
du jour sur la route : un marchand de glace en side-car qui
s’arrête pour bavarder un peu et nous offrir deux glaces, lait de
coco.
16/05 San Cristobal de las Casas
31183 kmj 100 TTC 11357 km Nous pénétrons dans les Chapias, massif
montagneux culminant à quelques 3000 m, par une belle route qui
franchit un col à 2300 m.
Nombreux petits villages et hameaux
pauvres d’agriculteurs qui travaillent sur des versants très
escarpés. En redescendant, présence
de nombreuses serres. Installation à l’hôtel puis visite de la
ville ancienne formée de rues se coupant à angle droit et de
petites maisons sans étage et très colorées.
Nous y déambulons au
hasard parmi l’incessant passage de voitures : quelques belles
rues piétonnes, une grande place très animée et de beaux bâtiments
en restauration.
18/05 Palenque Visite du site archéologique maya. Pas de pyramides grandioses comme à Téotihuacan mais plusieurs petites pyramides surmontées d’un bâtiment, à l’exception du grand ensemble gouvernemental situé au centre du site.
Autre particularité, le site est au milieu de la jungle qui lui fait un écrin de verdure. Bien qu’il soit de bonne heure, la chaleur et le taux d’humidité sont importants, transpiration assurée même sans bouger ! Nous revenons à notre « cabane » trouvé une fraîcheur relative avec le gros ventilateur et le maigre filet d’eau de la douche !
17/05 Palenque 37375
kmj 225 TTC 10582 km Mauvaise route (mauvais états et
nombreux ralentisseurs) au travers du massif
des Chiapas mais beaux paysages de montagnes et de végétation qui
me fait penser à la jungle : nombreuses variétés d’arbres,
de lianes entremêlées, impénétrables.
Les habitants y font des
coupes puis brûlent ce qui reste pour y planter du maïs et autres
cultures. Petit détour pour aller voir les superbes cascades de Agua
Uzul, l’eau bleu, qui ne l’était pas trop vu le ciel nuageux.
Etape dans une « cabane » à l’entrée du site de
Palenque ; il s’agit de maisons rustiques en pleine jungle :
un point lumineux, une salle de bain avec un filet d’eau et un gros
ventilateur bruyant ! Grosse chaleur humide !
18/05 Palenque Visite du site archéologique maya. Pas de pyramides grandioses comme à Téotihuacan mais plusieurs petites pyramides surmontées d’un bâtiment, à l’exception du grand ensemble gouvernemental situé au centre du site.
Autre particularité, le site est au milieu de la jungle qui lui fait un écrin de verdure. Bien qu’il soit de bonne heure, la chaleur et le taux d’humidité sont importants, transpiration assurée même sans bouger ! Nous revenons à notre « cabane » trouvé une fraîcheur relative avec le gros ventilateur et le maigre filet d’eau de la douche !
19/05 Quelque part à 56 km de Chetumal
kmj 448 TTC 11029 km Nous quittons la jungle de Palenque pour une
vaste plaine agricole : élevage de bovins et plantation de
palmiers
à huile. Route sans intérêt, bordée de petites maisons à toit en
taule
ondulée, plutôt pauvres ; quelques rares villes sans charme
non plus. Bref nous nous approchons du petit pays Belise. Hébergement
dans un joli petit hôtel, en borde de route, accueil sympa.
La suite dans Amérique Centrale
Génial vous avez reparé !
RépondreSupprimerBises et bonne route
Hello Christian. Ici le mercure peine à monter sur le thermomètre. Tes récits nous font rêver......sauf pour les pannes!!!! Bises bretonnes.
RépondreSupprimerSalut Christian,
RépondreSupprimerVis ton rêve et fais nous rêver également par la même occasion......
Ce que tu fais très bien jusqu'à présent....
L'aventure est si belle et qu'importe de quoi sera fait demain....
Il sera toujours temps d'y penser le moment venu !!!!
Bises et GAZZZZZZ !!!!!!