Bolivie, Chili
BOLIVIE
05/11 Poopó kmj 437 TTC 4296 km. Etape de liaison. !
A
part les quelques kilomètres au départ de Copacabana où la route
longe le lac Titicaca avec de superbes vues, avant de franchir un
bras de lac avec un bac rustique, les paysages n'ont aucun intérêt.Nous arrivons sur une 2 fois 2 voies avec d’interminables lignes droites dans une plaine des plus insignifiantes.
La mégapole El Alto-La Paz nous retient plus d’une heure dans ses embouteillages avant de nous libérer sur, de nouveau, un tout aussi ennuyeux autoroute aux péages fréquents mais gratuits pour les motos (comme au Pérou). Cela a au moins l’avantage de nous permettre d’avancer rapidement dans un paysage inintéressant.
Après Oduro, autre grande ville encombrée, la paysage change heureusement avec l’apparition de quelques « petites » montagnes qui doivent bien dépasser les 4500 m vu que nous sommes déjà à plus de 3600 m (Je n’arrive pas à me faire à ces altitudes!). Nous trouvons un hôtel dans un petit village bien tranquille à l’écart de la route (5€ la nuit et 2€ le repas !) : Poopo
06/11 Uyuni kmj 268 km TTC 4564 km C’est sous un très
beau ciel bleu que nous quittons Poopo pour Uyuni et son célèbre
Salar par une très belle route sur l’altiplano Bolivien,
vaste plateau à 3600 m d’altitude qui me fait penser au désert marocain : couleur de sable allant du jaune au rouge brun en passant par toutes les gammes de rose, tourbillons de poussière s’élevant très haut, végétation rare et touffes d’herbes façon herbe à chameaux.
Mais point de chameaux, de nombreux petits troupeaux de lamas, d’alpagas ou de vigognes, animal gracile et peureux. J’ai même vu cinq émeus. Et au milieu de ce désert, des parcelles sont cultivés !
Puis au sommet d’une petite élévation, j’aperçois une immense surface blanche : le salar d’Uyuni, un immense plateau de sel aux limites invisibles ! Avec près de 11000 m², c’est la plus grande étendue de sel au monde ; elle est due à l’assèchement d’un lac préhistorique. Un de mes rêves en Amérique du Sud se réalise !
vaste plateau à 3600 m d’altitude qui me fait penser au désert marocain : couleur de sable allant du jaune au rouge brun en passant par toutes les gammes de rose, tourbillons de poussière s’élevant très haut, végétation rare et touffes d’herbes façon herbe à chameaux.
Mais point de chameaux, de nombreux petits troupeaux de lamas, d’alpagas ou de vigognes, animal gracile et peureux. J’ai même vu cinq émeus. Et au milieu de ce désert, des parcelles sont cultivés !
Puis au sommet d’une petite élévation, j’aperçois une immense surface blanche : le salar d’Uyuni, un immense plateau de sel aux limites invisibles ! Avec près de 11000 m², c’est la plus grande étendue de sel au monde ; elle est due à l’assèchement d’un lac préhistorique. Un de mes rêves en Amérique du Sud se réalise !
07/11 Salar d’Uyuni 48010 kmj 260 TTC 4824 km. Le rêve
devient réalité !
Ce paysage souvent conté et raconté par les voyageurs en Bolivie m’a toujours donné envie d’y venir moi-même. Sa beauté sauvage est à la hauteur de mon imagination : Un désert de sel avec des îles au milieu.
Nous en visitons deux : l’île Incahuasi et l’île Pescado. La première, la plus proche est plus touristique avec un petit bar restaurant ; la deuxième est plus sauvage car beaucoup plus loin vers le centre du Salar. A part quelques buissons et de grands cactus cierges, il n’y a rien !
Je reviens ébloui par cette immensité blanche !
08/11 Uyuni Est ce le sel du salar ou le lavage au retour pour
enlever tout ce sel mais Mondovich refuse de démarrer : la
pompe ne fonctionne plus. Nettoyage des contacts et WD40
permettent de récupérer la pompe mais c’est pour constater que le
moteur ne tourne que sur le cylindre gauche. Malgré de savantes
recherches toute la journée, rien n’y fait ; il faut se
rendre à l’évidence le voyage s’arrête là pour Mondovich !
La solution est simple : camion pour amener la moto jusqu’au
concessionnaire au Chili, environ 1500 km !
Heureusement, à
l’hôtel Bunker il se montre très efficace et un membre du personnel
m’accompagne pour faire les démarches auprès du « sindicato
de chofferes ». Pas de problème, un petit camion m’amènera
au Chili peu après la frontière à Calama et de là un autre camion
me transportera jusqu’au concessionnaire. Espérons ! D’ici
le concessionnaire Ural, le seul pour toute l’Amérique du sud
n’est qu’à 1500 km environ ! Après, il reste encore 15 000
km avant d’atteindre la Guyane.
09/11 9h Michel et Kevin reprennent la route tout seul : grosse
déception pour tous les trois ! Les heures passent et toujours
pas de camion ! Retour au « sindicato ». Ah oui,
problème de douane, un autre chauffeur va venir voir le side. Départ
remis à dimanche car le dimanche est férié pour les chauffeurs chiliens. Espérons ! Super sympa, l’hôtel m’offre la
nuit.
Belles avenues pavées bien propre malgré le nombre de chiens errants.
Nombreux monuments dans les villes traversées, à la gloire de la révolution, de l'armée ou des travailleurs.
Ici, travailleur sur la construction des voies ferrés et des trains.
Uyuni a été un grand centre ferroviaire et possède un musée de vieilles locomotives en parfait état de marche (parait-il !) et un cimetière de loco encore plus anciennes, en état de rouille très avancée !
Original, cet appareil mesure l'intensité des rayons UV sur cinq niveaux et un document indique leur dangerosité .
A droite un vendeur de glace. A tous les coins de rues stratégiques il y a des petits commerçants de nourriture : cela va du bonbon à des plats chauds le soir.
CHILI
11-12/11 Calama L'importateur Ural du Chili me propose de venir me chercher à Calama, Chili ce qui m'arrange car cela n'a pas l'ai évident de trouver un deuxième camion.
Le
camion prévu le samedi arrive
enfin le dimanche matin à 8h mais pour ne partir qu'à 13h30 après
quelques réparations de dernière heure !
Dés
la sortie d’Uyuni, on retrouve le désert qui ne nous quitte plus
jusqu’à Calama. Seule les couleurs changent mais aucune
végétation, le désert de chez désert !
La frontière avec le Chili
est passée sans problème.
On s’arrête
pour la nuit dans un petit village chez une nièce, moi je
passe
la nuit sur
la couchette du
camion, assez confortable.
Redépart le lendemain pour les derniers km mais je découvre en
arrivant que le chauffeur
n'a aucun point de chute pour descendre le side. Là-dessus le
concessionnaire Ural m'annonce qu'il est en panne à 600 km et
qu’il n’arrivera que tard ce soir au mieux ou demain !
Donc
pas
question que le chauffeur
me laisse au bord de la route à 4 km de la ville dans la ZI.
3h pour
trouver un garage où entreposer le side qu'on descend du camion
grâce à un tas de terre !! Et là, miracle, je démarre pour aller
tant bien que mal au garage et je constate que tout est rentré dans
l'ordre. Les vibrations et
le chaleur ont eu
finalement raison de la goutte d’eau qui s’était glissée
quelque part. Je
peux rejoindre l'hôtel sans
problème avec le side !! Soulagement !
Promenade
dans la ville : fini la pauvreté de la Bolivie, on se croirait
dans une ville d’Europe, tenues vestimentaires comprises :
fini les grandes jupes plissée et colorées et le chapeau noir des
boliviennes, elles sont remplacées par les jeans troués, jupes
courtes,… Les magasins
sont bien garnis, pas de petits vendeurs ambulants. Mais
tout comme dans les autres pays traversés depuis l’Equateur, ce
qui me surprend ce sont tous ces chiens errants, fort bien nourris et
non agressifs qui vivent sur les places et dans les rues. Et pourtant
aucune trace de leur déjection !
C’est comme cela que nous quittons Calama de bon matin pour une journée désert.
Superbe, sauvage, impressionnant,… Des plateaux infinis, des vallées étroites, des variations de couleurs étonnantes... A chaque instant, je m’attendais à voir sortir de derrière une dune Mad Max poursuivi par une horde de véhicules improbables.
Et puis soudain à la sortie d’un virage la mer, le Pacifique en
contrebas ! Arrêt au bord de de l’océan ; je hume avec
grand plaisir le vent iodé qui vient du large, quel bonheur !
La méditerranée me manque, je
pense à ma femme et
à nos
balades sur la plage de Sainte Marie de la Mer… Alexander me fait
découvrir toutes les beautés de ce paysage de désert de bord de
mer en prenant les petites routes qui longent la côte. Le
bord de mer est ponctué de nombreux petits villages occupés
seulement pour les vacances par les citadins des grandes villes.
C’est ainsi que nous arrivons dans ce petit port de pèche tranquille avec son petit hôtel et son resto à plat unique, que du bonheur ! Sauf que Mondovich est derrière sur une remorque ! Et c’est, bercé par le rythme puissant et régulier des vagues du Pacifique, que je m’endors.
13/11 Carrizal Bajo « - vous reprendrez bien du désert ?
- Avec plaisir ! Combien ?
- 900 km environ. »
C’est comme cela que nous quittons Calama de bon matin pour une journée désert.
Superbe, sauvage, impressionnant,… Des plateaux infinis, des vallées étroites, des variations de couleurs étonnantes... A chaque instant, je m’attendais à voir sortir de derrière une dune Mad Max poursuivi par une horde de véhicules improbables.
C’est ainsi que nous arrivons dans ce petit port de pèche tranquille avec son petit hôtel et son resto à plat unique, que du bonheur ! Sauf que Mondovich est derrière sur une remorque ! Et c’est, bercé par le rythme puissant et régulier des vagues du Pacifique, que je m’endors.
14/11 Puenta Blanca Rien à faire, la malédiction de
Mondovich ne me lâche pas ! A 150 km du but, Salamanca,
l’alternateur se bloque entraînant la casse de la courroie qui,
heureusement, ne gère pas le moteur lui même. Arrêt près d’une
ferme, appel à la femme de Alexander qui va acheter un alternateur à
Santiago (400 km A-R) et nous le montera demain matin. Donc la nuit
se passera dans la voiture !
Sympa, à la ferme la mama de 85 ans nous propose du pain, des œufs au plat et du thé : ventres affamés ne se font pas les difficiles !
16/11 Révision complète du Ural. L’ordinateur confirme malheureusement qu’il y a un problème avec l’injection mais que cela n’empêche pas de rouler.
Paysages de montagne, terre brun-rouge, végétation rare de petits buissons et de cactus.
Les cinq side-cars ont un franc succès auprès de la population !
18/11 Michel et Kevin reprennent la route : prochain rendez-vous en France. Bon voyage les amis !
Sympa, à la ferme la mama de 85 ans nous propose du pain, des œufs au plat et du thé : ventres affamés ne se font pas les difficiles !
15/11 Salamanca La femme d’Alexander arrive avec
l’alternateur, réparation et nous reprenons la route. Nous
arrivons enfin à bon port. Nous retrouvons les 3 sidecaristes
français avec qui j’espère pouvoir profiter de leur container. Un
peu plus tard, c’est Michel et Kevin qui arrivent. Lisbeth, la
femme d’Alexander, tient un restaurant ouvrier ; elle nous
offre le repas.
Alexander habite en pleine montagne, loin de tout. Le
soir, repas grillade chez lui pour une soirée très sympa.16/11 Révision complète du Ural. L’ordinateur confirme malheureusement qu’il y a un problème avec l’injection mais que cela n’empêche pas de rouler.
17 /11 kmj 130 TTC 4976 km
petite virée dans la région vers un lac de barrage
guidé par Alexander et sa fille. Paysages de montagne, terre brun-rouge, végétation rare de petits buissons et de cactus.
Les cinq side-cars ont un franc succès auprès de la population !
18/11 Michel et Kevin reprennent la route : prochain rendez-vous en France. Bon voyage les amis !
19 au 22/11 Je profite de l’hospitalité d’Alexander.
Ces quelques jours me permettent de découvrir un personnage
atypique, solitaire convaincu mais le coeur sur la main, hippy après
l’heure mais appréciant son confort : il a construit sa
maison, façon hobbit, mais de grande taille, tout en rondeur avec
des sacs remplis d’un mélange d’argile et de sable passé à la
bétonnière, empilés par rangées entre lesquelles il a intercalé
du fil de fer pour les maintenir ; très solide parait-il contre
les tremblements de terre très fréquents dans la région: 2 petits
en 4 jours (plus de bruit que de mal mais impressionnant quand même
!!). Pour le confort : panneaux solaires et éolienne pour le
courant électrique, eau chaude solaire aussi, bref totalement
autonome ; et pour la concession Ural : Internet.
Cela me permet de préparer mon retour en contactant le transitaire
qui s’occupe du container des copains sidecaristes. Je découvre
ainsi que l’importation de Belgique au Canada a été faite à
titre définitif, comme si nous voulions rester au Canada, ce qui
nous obligera à repayer la TVA pour ramener nos sides en France,
mystère des douanes !! L’important c’est que je peux
profiter du container ! Pour le reste on verra en France !!
A une trentaine de km de l’arrivée, c’est une mégalopole formée de plusieurs villes qui se sont regroupés dans laquelle je pénètre avec hésitation : fini le calme et la solitude, il faut se réhabituer à la circulation !
Heureusement l’hôtel « La Maison de la Mer » est dans un quartier tranquille et l’accueil, par un couple de français, fort sympathique. Sans être chauvin, on sent un certain effort dans la convivialité des chambres et dans la décoration, bien dans le style coloré de Valparaiso.
25/11 Valparaiso est une ville construite sur plusieurs collines. engagement politique, messages d’opposition à la dictature en place. De nos jours, ils sont le plus souvent uniquement esthétiques, allant du style figuratif naïf jusqu’à des allégories parfois réalisées par plusieurs peintres en passant par des dessins plus « psychédéliques ».
Elle se parcourt à pied tellement les rues intéressantes sont étroites, tortueuses et surtout en pente raide se terminant parfois par des escaliers ! Des funiculaires à fort dénivelé permettent de s’épargner quelques ascensions pénibles.
De nos jours, ils sont le plus souvent uniquement esthétiques, allant du style figuratif naïf jusqu’à des allégories parfois réalisées par plusieurs peintres en passant par des dessins plus « psychédéliques ».
La Sebastiana est l’ancienne résidence pittoresque du poète chilien Pablo Neruda, nom de plume de Ricardo Eliécer Neftalí Reyes-Basoalto, poète, écrivain, diplomate, homme politique et penseur chilien, 1904 – 1973. C’est une maison étroite construite sur 5 niveaux avec une pièce par étage offrant une vue superbe sur le Pacifique.
27/11 mail du transitaire : le transporteur ne peut pas mettre les sides dans un container de 20 pieds, il faut un 40 pieds, 1800 € de plus ! On insiste en leur disant qu’on peut séparer le Ural en deux. Ils finissent par accepter.
Balade dans Valparaiso encombrée par une manifestation des fonctionnaires qui se plaignent de leurs conditions de travail, de leur salaire et des emplois temporaires !
29/11 passage chez le transitaire pour signer différents papiers. Tout est OK !!! Re-ouf !!
Balade dans Valparaiso
et découverte de nouvelles rues avec d’autres peintures. Dans
toutes les rues commerçantes, de petits commerces de rues se sont
installés pour vendre des légumes mais aussi toutes sortes
d’articles ainsi que des objets personnels et des petits stands de
nourriture, tout cela au milieu des chiens nonchalamment allongés
sur le trottoirs et que les gens contournent sans râler !
Nous trouvons même un marché de Noël
24/11 Valparaiso kmj 295 TTC 5271 km. C’est presque
avec regret que je quitte Alexander et sa petite maison dans la
vallée tant son accueil fut chaleureux.
24 km de route de montagne
pour redescendre à Salamanca puis 80 km pour rejoindre la côte et
l’autoroute à péage (pas d’autre route !). A part la mer, le
paysage ne change pas : du désert avec quelques buissons et des
cactus et des eucalyptus le long des rivières.A une trentaine de km de l’arrivée, c’est une mégalopole formée de plusieurs villes qui se sont regroupés dans laquelle je pénètre avec hésitation : fini le calme et la solitude, il faut se réhabituer à la circulation !
Heureusement l’hôtel « La Maison de la Mer » est dans un quartier tranquille et l’accueil, par un couple de français, fort sympathique. Sans être chauvin, on sent un certain effort dans la convivialité des chambres et dans la décoration, bien dans le style coloré de Valparaiso.
25/11 Valparaiso est une ville construite sur plusieurs collines. engagement politique, messages d’opposition à la dictature en place. De nos jours, ils sont le plus souvent uniquement esthétiques, allant du style figuratif naïf jusqu’à des allégories parfois réalisées par plusieurs peintres en passant par des dessins plus « psychédéliques ».
Elle se parcourt à pied tellement les rues intéressantes sont étroites, tortueuses et surtout en pente raide se terminant parfois par des escaliers ! Des funiculaires à fort dénivelé permettent de s’épargner quelques ascensions pénibles.
On peut
ainsi découvrir au hasard des rues ses maisons colorées aux
couleurs pastel et surtout ses fresques murales véritables œuvres
« d’art des rues ». Le Street Art est apparu avec une
idée d’engagement politique,
messages d’opposition à la dictature en place.
De nos jours, ils sont le plus souvent uniquement esthétiques, allant du style figuratif naïf jusqu’à des allégories parfois réalisées par plusieurs peintres en passant par des dessins plus « psychédéliques ».
La Sebastiana est l’ancienne résidence pittoresque du poète chilien Pablo Neruda, nom de plume de Ricardo Eliécer Neftalí Reyes-Basoalto, poète, écrivain, diplomate, homme politique et penseur chilien, 1904 – 1973. C’est une maison étroite construite sur 5 niveaux avec une pièce par étage offrant une vue superbe sur le Pacifique.
26/11 nous nous rendons chez le transporteur. Une journée à
attendre qu’un gars de l’agence des douanes vienne récupérer
les papiers et nous dise de revenir mercredi ! Nous repartons
avec un seul side.
27/11 mail du transitaire : le transporteur ne peut pas mettre les sides dans un container de 20 pieds, il faut un 40 pieds, 1800 € de plus ! On insiste en leur disant qu’on peut séparer le Ural en deux. Ils finissent par accepter.
Balade dans Valparaiso encombrée par une manifestation des fonctionnaires qui se plaignent de leurs conditions de travail, de leur salaire et des emplois temporaires !
28/11 retour à San Antonio (90 km) chez le transporteur pour
le démontage et la mise en container. Pas de container disponible,
je crois comprendre que les dockers sont en grève ! Peut-être
vendredi ! On démonte Mondovich et ils acceptent de tout mettre
dans un container de 20 pieds ! Ouf ! Retour à Valparaiso
avec passage à la case « agence de douane » pour
règlement d’une somme de 1200 € payable en euros de suite, soit
disant pour le chargement et le transport du container jusqu’au
port ?? Difficile de discuter !!
29/11 passage chez le transitaire pour signer différents papiers. Tout est OK !!! Re-ouf !!
Nous trouvons même un marché de Noël
30/11 Balade au port de pèche par le bord de mer où nous apercevons
goélands, pélicans, cormorans et, surprise, de nombreux éléphants
de mer.
01/12 départ pour l’aéroport de Santiago où je passe la nuit :
pas d’hôtel à proximité.
02/12 13h25 embarquement : 12h pour Madrid, 3h d’escale et
1h30 pour Marignane. C’est avec nostalgie que je regarde s’éloigner
le Chili. Fin d’une belle aventure de presque 50 000 km en environ
7 mois, un arrière goût d’inachevé mais de magnifiques souvenirs
difficiles à classer : des paysages superbes, des rencontres
chaleureuses, une complicité sans nuage (malgré quelques
divergences d’opinion !!) avec un compagnon de route qui a
supporté sans râler les caprices mécaniques de Mondovich (merci
Michel !).
Quel dommage de devoir interrompre ce beau voyage. Que de péripéties pour ce nouvel épisode. Trop, c est trop!!! Bon retour vers ta Provence. Bises humides de Bretagne.
RépondreSupprimereffectivement c'est un peu triste mais j'ai vécu de belles aventures humaines et vu de superbes paysages. Je ne regrette rien.
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