Equateur - Pérou

EQUATEUR


06/10 Marignane Quito avec escale à Madrid. Vol sans problème 17h. Nous nous réinstallons à l’hôtel Nevada à Pifo.
07/10 Pifo.  kmj 31 km TTC 31 Récupération des motos. Révision, changement du pneu AR

Hostal Nevada à Pifo
sur le Ural
08/10 Pifo. kmj 52 km TTC 83. Déplacement chez Ducati sans succès car fermé, jour férié en Equateur. Longue après-midi dans la chambre. Bel orage.
09/10 Pifo.5 kmj 54 km TTC 137. Retour chez Ducati, ouvert cette fois. Les pneus commandés pour le Ural ne sont pas encore là, peut-être le 11 ou le 12. Rencontre de David, loueur de moto à Quito qui nous amène à son magasin ce qui nous donne l’occasion de voir un autre côté de Quito,
Quito au milieu des montagnes
grande ville de 2 millions d’habitants en haute montagne, un peu comme Grenoble mais entre 2600 m et 3000m d’altitude. Les quartiers gimpent à flancs de montagne. Malgré l’altitude, pas un seul conifère, que des feuillus et surtout des eucalyptus.
10/10 : journée mécanique : roulements de direction et de roue avant pour Mondovich, réglage des suspensions sur Moultipass
11/10 Pifo.  kmj 55 km TTC 196.
Retour chez Ducati pour un réglage soupape de Moultipass. Toujours pas de pneus, peut-être demain, ils sont bloqués à la douane et cela peut prendre du temps ! A midi, Hermann, patron de Ducati, nous invite au resto, sympa.



Nous faisons la connaissance de Salvatore, italien installé en Equateur, pilote d’hélico pour les champs de pétrole et propriétaire de plusieurs Ducati. Devant mon problème de pneus, il téléphone à un ami qui a un Ural et qui tient un magasin d’accessoires motos : il a un pneu ! Ce sera au moins ça !
Une des nombreuses églises de Quito




12/10 Pifo.  kmj 129 km TTC 325. Plein d’espoir nous allons directement au magasin qui a commandé les pneus. Nous retrouvons Salvatore qui est venu défendre notre situation, sympa. Mais cela n’a pas suffit, ils sont toujours bloqués. Pas question d’attendre plus, à force de chercher une solution, le concessionnaire, Sébastian me propose de démonter les pneus d’un Ural neuf qu’il a dans son garage.
Les voilà enfin !
 











Nous pouvons ainsi récupérer deux pneus et envisager de commencer enfin notre voyage. 





Salvatore nous invite au resto avec le team Ducati puis insiste pour qu’on aille voir le monument marquant la ligne équateur : 





la Mitad del Mundo, ensemble de musés sur différents thèmes dont la topographie, la France y est bien représenté. Finalement il est trop tard pour prendre la route, nous retournons à notre petit hôtel Nevada à Pifo !



13/10 El Tambo  kmj 414 km TTC 739 C’est dans l’euphorie que nous quittons Quito par la Panaméricaine. Pendant une centaine de km, elle traverse des faubourgs pauvres puis arrive dans la campagne. Elle parcourt la montagne avec un point culminant à 3600m. Au loin deux sommets enneigés : le volcan Antisana (5738 m) et le Cotopaxi (5886 m).
Belle route de montagne qui rappelle les Alpes à moins de 2000m : des champs et des près avec quelques vaches noires et blanches ou des moutons et toujours des eucalyptus avec quelques sapins. Les villages traversés sont pauvres et me font penser à des villages du Maroc, populations d’indiens. On commence à voir les femmes avec leur tenu des Andes et leur chapeau melon blanc ou noir. Etape à El Tambo, petite ville à 2800 m d’altitude.
 

14/10 La Cruz  kmj 351 TTC 1090. C’est un peu inquiet que nous quittons El Tambo car aujourd’hui, nous passons au Pérou. Problème : les véhicules comme les individus ne peuvent rester que 90 jours dans le pays. Hors avec l’accident de Michel en France et l’attente des pneus, ils en sont à 115 jours et on nous annonce 168 € d’amende par jour de plus ! Finalement tout se passera bien, on « oubliera » simplement… de passer à la douane d’Equador !!


Mais pour l’instant, nous reprenons notre route par la montagne : elle monte, elle descend, elle tourne ! Les paysages de près sont remplacés par des forêts d’eucalyptus, puis au fur et à mesure qu’on descend vers le Pacifique, apparaissent des bananiers et des palmiers. Nous pénétrons ensuite dans une zone désertique au paysage très minéral avant de traverser la montagne part une gorge étroite. 




De l’autre côté, nous retrouvons, avec l’influence maritime du Pacifique, une végétation luxuriante, type Amazonie, puis d’immenses bananeraies. Une fois la frontière traversée à notre grand soulagement, nous découvrons une vaste pleine à la végétation type savane. Et c’est de nuit que nous trouvons enfin un hôtel en bord de mer.






PEROU

 

15/10 Piuora  kmj 275 km TTC 1365. Journée désert !



Paysage aride, rares buissons séchés par le soleil, les villages traversés sont constitués de maisons basses, un étage, faites en bois, en briques rouges ou en ciment rarement crépis avec toit de tôle ondulée.



Plus de taxis jaunes rutilants comme en Equateur mais une multitude de triporteurs klaxonnant à qui mieux pour se frayer un passage au milieu duquel nous aussi essayons de passer !


La route commence à longer la mer avant de pénétrer dans les terres.









Nous retrouvons la verdure sous forme de rizières à Sullana jusqu’à Piura grande ville bouillonnante de bruits et de klaxons ! Hôtel simple, l’Americas Hostal, trouvé par hasard au centre ville.
 16/10 Santa Rosa  kmj 291 TTC 1656 km Nous quittons Piura par la route intérieure qui longe la montagne au lieu de la Panaméricaine qui traverse le désert. 

Au début nous retrouvons le paysage aride brûlé par le soleil puis c’est un paysage de savane, acacias et autres buissons sur lit de sable jaune. A l’Est les montagnes arides, à l’Ouest une vaste plaine jusqu’à la mer sans doute ! La route très bonne sauf par endroit traverse des villages pauvres de maisons basses en brique badigeonnées plus que peintes surmontées d’un toit de tôle ondulée. Quelques chèvres ou des ânes errent sur les bords ou traversent sans faire attention. On se croirait en Afrique !


A Chiclayo, grande ville animée et bruyante, nous nous dirigeons vers la mer où nous trouvons un petit village de pécheurs avec un petit hôtel bien tranquille, le Santa Rosa, et son restaurant fort accueillant avec sa serveuse qui fait des efforts pour parler français : super repas de fruits de mer.
17/10 Santa 45426 kmj 351 TTC 2007 Nous quittons Santa Rosa par la panaméricaine très encombrée qui traverse d’abord un désert...désertique !


Pas la moindre végétation, que des cailloux sur cette plaine plate à perte de vue ! Quelques dizaine de km plus loin, le désert fait place à une zone de culture intensive d’asperges, d’avocats et de cannes à sucre. Puis c’est de nouveau le désert et ainsi de suite, sans doute en fonction des ressources en eau. On longe même des rizières.




De nouveau le désert avec cette fois des dunes de sable gris sur fond de montagnes. Étape dans un petit hôtel perdu au fond de la ville qui ressemble à des villes africaines : de plus en plus de maison en briques de terre sans toit.


18/10 Huaraz kmj 227 TTC 2234 km. Objectif 4000 ! Nous quittons Santa par la Panaméricaine avec toujours le même paysage désertique, mais de sable jaune clair cette fois, entrecoupé de zone agricole.


Nous abandonnons cette voie encombrée et le niveau de la mer à Casma, direction les montagnes ! La route emprunte le lit d’un oued asséché mais qui ne doit pas l’être tout le temps vu l’état de la route.




Heureusement, nous le quittons pour une vallée étroite où chaque parcelle de terre arable est cultivé mais les flancs de la montagne sont arides : « pas d’eau, pas de plantes ! »



La route, de nouveau en bonne état, monte régulièrement pour atteindre un col à 4224 m, premier 4000 atteint : hommes et machines semblent bien supporter l’altitude. Nous redescendons pour faire étape à Huerta, à 3052 m d’altitude quand même ! Nous trouvons notre hébergement grâce à un policier à moto juste avant la pluie.

 
19/10 Huallenca kmj 224 TTC 2458 km


Nous pénétrons encore plus profond dans la montagne pour aller voir le site Inca de Chavin de Huantar. La route est toute neuve, elle remonte une vallée glacière qui finit dans un cirque. Nous franchissons la montagne par un tunnel à 4516 m d’altitude. La route redescend dans une vallée profonde par une succession de virages serrés.

 Le site de Chavin nous laisse sur notre fin après les magnifiques sites maya que nous avons vu auparavant. Quelques restes de murailles, deux ensembles de couloirs souterrains étroits, une belle place rectangulaire et une autre ronde où se déroulaient les cérémonies « religieuses » avec utilisation de produit hallucinogène. Nous quittons Chavin par une piste superbe qui monte jusqu’à un col à 4688 m.




La redescente nous fait passer dans une immense mine de fer où nous slalomons entre des camions énormes. La carte est elle fausse ? Avons nous raté un embranchement ? C’est par une très longue piste en pleine montagne que nous arrivons de nuit à Huallenca où nous trouvons enfin un hôtel.

 
20/10 Huariaca  kmj 225 TTC 2683 km. C’est par une jolie petite route, très étroite, dans une vallée verdoyante très encaissée au fond de laquelle coule une petite rivière que nous quittons Huallenca sous un beau soleil.

Parfois au bord de l’eau, parfois à flanc de montagne avec des a-pics impressionnants, elle nous fait passer à des plus de 4000 pour redescendre en dessous de 3000, au milieu des eucalyptus, la routine quoi ! Le beau revêtement tout neuf fera place à une piste poussiéreuse sur plus de 100 km. Nous retrouvons le goudron avec plaisir et offrons à nos montures un bon nettoyage.


Nous aurons aussi eu droit au énième contrôle policier pour… voir de plus près nos motos !

 
21/10 Jauja kmj 252 TTC 2935 km. Journée difficile : la météo n’est plus avec nous ; pluie fine et température autour de 5°C ! L’eau gèle sur les visières ! Mais, malgré le temps, les paysages sont superbes.



Nous quittons Huariaca par une nouvelle vallée qui nous amène sur un plateau immense à 4500m d’altitude environ, l’Altiplano péruvien.







 Plus de végétation autre que de l’herbe. Malgré cela, il y a des villages et des vaches ! On redescend enfin par une autre vallée à la forme typiquement glacière avec des parois très haute quasi verticales de chaque coté, impressionnant, on se sent tout petit.







 A La Oraya, une énorme fonderie métallique s’est installée pour traiter le cuivre, le plomb et le zinc extrait à proximité. Nous faisons étape à Jauja, ville à 3500 m d’altitude.

22/10 Huancavelica  kmj 215 TTC 3150 km. La journée s’annonçait belle : un beau soleil malgré quelques nuages avait remplacé le temps gris et pluvieux d’hier,


la route était belle, grimpant par une large vallée à la terre brun rouge d’apparence très arable vu le nombre de parcelles plantées, puis redescendant par une vallée très étroite.


La route y serpentait gaiement jusqu’à ce qu’une barrière, nous indique « route fermée jusqu’à 18h » et il était 13h. Demi-tour donc, 60 km de perdu ! 



Mais cerise sur le gâteau, dans une belle montée, une de plus, en pleine montagne, Mondovich cesse de rouler : pont arrière HS ! Pas question de réparer sur place et 50 km encore avant la prochaine ville, une seule solution : le faire transporter par un camion. Michel fait demi-tour pour aller jusqu’au dernier village traversé et trouve, non sans mal, un petit camion qui accepte le défi.


Quelques planches et quelques bras costauds plus tard Mondovich est hissé sur le plateau et redescendu 50 km plus tard dans la cour d’un hôtel disposant d’un abri. Le moral des troupes n’est pas au beau fixe, on verra demain l’étendu des dégâts et la solution à adopter.




23/10 Huancavelica. Démontage du pont et diagnostic : les dents de l’engrenage de sortie du pont vers la roue sont complètement usées, pas d’autres dégâts à l’intérieur. Seule solution se faire envoyer les pièces à Cusco à 800 km et remonter. Encore quelques jours à attendre !






24/10 Remontage du pont pour permettre à Mondovich de rouler, recherche d’un camion ; le fils de notre logeuse nous en trouve un, rencontre, discussion du prix, accord.

25/10 Chargement de Mondovich dans le camion.


26/10 Andahuaylas Départ avec Ricardo et Sergio sous un beau soleil et dans un petit camion. Belle route goudronnée de neuf malgré la piste que l’on nous annonçait, parfois large parfois très étroite à flanc de montagne avec des a-pics impressionnants.
Nous arrivons sur un vaste plateau à plus de 4000 m d’altitude ;
rencontre avec des troupeaux de lamas, puis d’alpagas puis de vigognes au plus on s’élève.


 Etape dans une Hospedaje, auberge très « rustique » bruyante, toilette à l’étage pas très propre (J’ai eu peur de me salir en prenant une douche !), chambre sans fenêtre mais… les draps sont propres et le prix en rapport (6€ la nuit!)


27/10-28/10 Cuzco La malédiction de Mondovich ! Départ de bon matin sous la pluie.


Nous traversons une région dédiée à la culture de la pomme de terre : Parait qu’il y a plus de 1200 variétés au Pérou ; la moindre parcelle de terre arable est cultivée en petite parcelle. Le nombre de tracteurs en presque bon état semble montrer un bon rapport de cette culture.

Tout allait presque pour le mieux, bien au sec et au chaud dans le camion quand la malédiction dont est victime Mondovich a encore frappé ! Ne pouvant plus arrêter le Ural, elle s’en est prise au camion. Moment d’inattention, erreur d’appréciation, dans un virage, Ricardo pense pouvoir doubler un tracteur roulant bien à droite. Erreur ! Une voiture arrive en sans inverse à vive allure et c’est l’accident ! Plus de peur que de mal pour les humains mais pas pour les véhicules !
Malgré la pauvreté des maisons, il y a toujours une recherche esthétique.
S’ensuivra une journée à Kishuara, capitale de la pomme de terre, en démarche administrative, policière, prise de sang et discussion avec le garagiste sur le devis pour la voiture : Ricardo n’est pas assuré pour les dégâts matériels, c’est donc à lui de prendre en charge la réparation de la voiture qui, en France, serait déclarée économiquement non réparable, ah, l’échelle des valeurs ! Reste ensuite à trouver un autre camion pour continuer le transfert jusqu’à Cuzco encore à 280 km. Ricardo, trouve enfin un gros camion qui part pour la Bolivie. 22h35 transfert du petit au gros camion ; Mondovich fait tout petit au milieu de ce gros plateau vide !
Et c’est parti pour une nuit de voyage, en se partageant la couchette avec Ricardo (chacun son tour !), dont le moral n’est pas terrible mais qui continue à assurer son contrat, merci Ricardo !

28/10 Cuzco 10h30 arrivé à Cuzco, transfert du gros camion dans un tout petit, seul autorisé (et capable!) à entrer dans les rues étroites du centre ville historique où se trouve l’hôtel.



Enfin, à 11h30, nous nous retrouvons l’équipe au complet. Reste plus qu’ à attendre les pièces. Bonne nouvelle, il y a un importateur pour l’Amérique du sud au Chili, à coté de Valparaiso et en plus il parle français, c’est un Suisse ! L’aventure continue !!






29/10 Toujours rien ! Ural Autriche nous a dit avoir envoyé les pièces jeudi 23 mais aujourd’hui ils ne nous ont toujours pas donné le numéro de suivi du colis ! On tourne un peu en rond en frappant à toutes les portes.
Pour se changer les idées, on va faire un tour dans le centre historique de Cuzco où on retrouve, depuis longtemps oubliés, des visages européens !





Quelques beaux bâtiments, beaucoup de monde et des tarifs… touristiques !!!




Mais, en cherchant bien, on arrive à trouver des prix plus… péruviens avec des serveurs sympas moins… stylés tourisme de masse !








30/10 Ça y est nous avons le numéro de suivi des pièces ! Mauvaise surprise, elles ne sont parties qu’hier soir et n’arriveront que vendredi, 1 novembre férié oblige !




31/10 On commence à connaître toutes les ruelles, places et monuments du centre historique heureusement tout proche de l’hôtel !









01/11 Journée tourisme ! Nous partons chacun de notre coté, Michel et Kevin en moto, et moi avec un Tour Opérator pour visiter deux sites intéressants : les terrasses de Moray et les salines de Maras.



En route, nous nous arrêtons dans une petite entreprise de tissage de laine d’alpaga.









Moray : construite au fond d’une dépression en haute montagne (3300 m), ces terrasses sont constituées de murets de 2 m de haut retenant une couche de pierres, de sable puis de terre végétale astucieusement irriguées. Elles permettaient de cultiver différentes plantes du maïs à la pomme de terre en ménageant un écart de température de 5°C entre le bas et le haut grâce aux murets en pierres qui emmagasinaient la chaleur du jour.



Salines de Maras : exploitées depuis les Incas, ces salines utilisent une eau riche en sel à 45 %. Elles alimentent en sel Cuzco et une bonne partie du Pérou grâce à 3600 petits bassins qui produisent 150 à 200 tonnes de sel par an.

02/11 Les pièces sont enfin arrivées, la réparation effectuée et les essais concluants, nous repartons demain vers le lac Titicaca. L’aventure continue !!

03/11 Capachica  kmj 432 TTC 3582 km Journée grandiose pas seulement par la beauté sauvage des paysages de haute montagne (+ de 4000 m) mais par leur immensité.

On a beau être à une altitude élevée, les montagnes nous dominent encore de toute leur splendeur avec, enfin, quelques sommets enneigés, à peine ! Parti de Cuzco avec un Mondovich tout heureux de reprendre la route et un pilote de même mais avec un brin d’inquiétude sur l’avenir, la route s’élève par une large vallée bien cultivée avant d’atteindre un vaste plateau couvert d’herbes jaunes où pâturent des vaches.




Arrêt dans une fromagerie pour goûter le fromage, très bon, séance photo ; en remerciement on nous offre six petits pains ronds qui s’accommodent très bien avec le fromage ! Etape au bord du lac Titicaca dans un petit village bien tranquille et pas cher (cela nous change de Cuzco !!).







04/11 Copacabana  kmj 277 TTC 3859 km Beau temps, le Titicaca est l’un des plus grands lacs d’Amérique du sud et le plus haut en altitude (3812 m).
J’ai l’impression en le longeant d’être au bord de mer : la méditerranée me manque ! Arrivé à Ileva, gros bouchon de camions et de bus arrêtés au bord de la route. On remonte péniblement jusqu’à ce qu’on nous prévienne que la route est barrée par des manifestants. On nous indique une piste sensée contourner le bouchon ; après une demi heure, elle nous ramène au centre ville devant un autre barrage. Un automobiliste tout aussi désemparé que nous nous propose de prendre un guide à 3 véhicules (5€ chaque) S’ensuit 40 km de piste poussiéreuse traversant de petits villages et qui nous amène enfin derrière les barrages.



Le reste de la route se fera sans problème avec un passage de frontière ultra rapide et en sourire. Hébergement à Copacabana, petite ville touristique au bord du lac (5,50 € par personne !).








La suite des aventures de Mondovich dans l'article "Bolivie"

Commentaires

  1. Encore un fâcheux contretemps pour vous. Bon courage . Bises malouines

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  2. Long is the road......mais que de belles photos et de belles rencontres ! Amitiés. Bises

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