Alaska
ALASKA
Avant de quitter le
Canada pour un temps puisque nous devrons y revenir par la Colombie
Britannique pour quitter l’Alaska, un petit bilan de ce grand pays,
très grand, des routes larges, très larges, des distances grandes,
très grandes, des voitures imposantes, très imposantes, des camions
longs, très longs. Tout est surdimensionné au Canada. Seule la
population est petite, 37 millions, répartie principalement le long
de la frontière US donc très peu de monde dans le Nord, sur les
routes que nous avons prises. Cela donne une impression d’immensité
désertique (mais verte !) où on se sent un peu explorateur !
Et maintenant,
cap au Sud ! Ce cap nous le tiendrons encore un bon moment
puisque l’objectif suivant c’est Ushuaïa en Patagonie, au sud de
l’Amérique du Sud ! Bon, avec quelques détours, évidemment !
04/08 Dawson City –
Toc (Alaska) (320 km Tot 8356 km TTC 17452 km) Superbe route qui joue
les toboggans sur les collines nous offrant de superbes point de vues
sur les moyennes montagnes nous environnant. De nombreux passages en
« gravel road » (route non asphaltée).
Passage à la
frontière sans problème avec le sourire des policiers. A Toc, nous
retrouvons Eric un savoyard installé en Alaska où il pilote un
hélicoptère de lutte contre les incendies. Il est d’ailleurs
malheureusement appelé en intervention interrompant ainsi notre
rencontre. Sa femme nous invite à venir manger chez eux. Très bonne
soirée. Hébergement en camping.
05/08 journée
rencontre.
Nous passons la journée avec Eric, Chanita, leur fille
Kaya et Tally, la fille de Eric. Ils se révèlent être eux aussi
des passionnés de voyage et prévoient de rallier l‘Amérique du
sud à partir de septembre. Soirée pizza chez eux fort sympa.
06/08 Toc – Delta
Junction (194 km Tot 514 km TTC 17646).
Nous reprenons l’Alaska
Higway, belle route au milieu des épinettes pour rejoindre notre
destination où nous sommes attendus avec impatience (dixit Eric)
lundi chez Ural. Hébergement : Campground. Temps superbe et
chaud ! Qui a dit qu’il pleuvait et faisait froid en Alaska !
Nous retrouvons Patrick qui revient du sud où nous allons et qui
continue vers le nord. Il nous donne de bons tuyaux ! Soirée
sympa.
07/08 Delta Junction
– Tangle Lakes (191 km Tot 705 km TTC 17837).
Matinée bien
rempli chez Ural, un atelier à l’ancienne tenu par Mickey un
passionné de Ural qui se met en 4 pour me remplacer l’axe de
fixation de la manette de crabotage de la roue du side perdu et en
plus sous garantie ! J’en profite pour lui demander de me
faire une vérification des culbuteurs et de l’injection. Je
récupère un Ural transformé ! Michel y fait ressouder son pot
d’échappement. Sa compagne, Muriel, une suissesse, nous sert de
traductrice. Merci Mickey et Muriel !
Nous quittons le
magasin en début d’après midi, cap au sud. La route passe entre
deux chaînes de hautes montagnes couvertes de neige et de glaciers,
enfin ! Avant de nous engager sur la piste Denali, nous pensions
faire de l’essence à Paxson, marquée sur la carte comme étant
une ville. En fait, il s’agit d’une seule grande maison abandonné
et pas de pompe à essence ! Un peu plus loin nous demandons à
un ouvrier dans une maison qui nous confirme que c’est bien Paxson
et que la plus proche station d’essence est à une heure de route.
Devant notre air inquiet, il nous propose son bidon de 4 galons et
refuse qu’on le lui paye en expliquant « moi aussi
j’aimerai qu’on m’aide le jour où je serai en galère ! »
Rencontre fortuite d’un jour qui restera dans ma mémoire. Merci
l’ami !
Nous faisons étape
dans un motel sur la Denali Higway en pleine montagne :
superbe !
08/08 Tangle Lakes –
Talkeetna (398 km Tot 1103 km TTC 18235). Réveil ensoleillé
en pleine montagne, magnifique. On reprend la piste qui traverse une
cuvette glacière immense entourée de hautes montagnes dont
certaines, au loin, ont encore de la neige et quelques glaciers. Elle
redescend ensuite doucement par une vallée glacière tout aussi
grande à coté de laquelle notre Mer de Glace, à Chamonix,
ressemble à un petit ruisseau… mais la notre a encore son
glacier ! On y croise un aigle et un renard peu effarouchés qui
se laissent photographier.
On rejoint le grand axe Fairbanks – Anchorage, inintéressant entre ses haies de feuillus à part quelques troués permettant d’apercevoir le Mt Denali (nom donné par les natifs) et appelé Mac Kinley par les américains. Le choix Denali est toujours en pourparler auprès du congrès ! Il culmine à 6770 m mais son sommet se cache dans les nuages. Route désertique excepté les rares stations services. Nous trouvons enfin étape dans le campground d’une petite ville touristique : que des magasins de souvenirs, des restaurants et des organisations de randonnées à pied, en avion, en bateau, en rafting, les classiques de montagnes ! Mais où s’approvisionnent-ils pour manger ?
09/08 Talkeetna –
Qq part sur la route de Kenai (327 km Tot 1430 km TTC 18562 km)
Parcours de liaison ! Nous retrouvons la civilisation avec ses
grandes routes, sa circulation, ses grandes villes Wasila et
Anchorage. Nous traversons Anchorage pour voir, c’est tout vu,
circulez !
Heureusement, la route vers la péninsule
de Kenai suit le bord de mer, un long fjord, qui s’enfonce vers un
superbe glacier. Nous sommes entourés de hautes montagnes qui finissent dans la mer. Puis la route quitte la côte pour
traverser la péninsule. Hébergement en camground en pleine montagne.
10/08 Qq part sur la
route de Kenai – Seward (153 km Tot 1583 km TTC 18715 km)
Après une nuit humide, c’est un pale soleil qui nous accompagne
sur une belle route entre de hautes montagnes jusqu’à Seward au
fond d’un long fjord sur l’océan Pacifique. Nous l’avons enfin
atteint ! De l’autre coté, la Russie. Hébergement au
gigantesque campground de Seward, ville très touristique dont le
port reçoit même des bateaux de croisières.
Il nous emmène voir un superbe glacier qui se jette dans la mer et nous offre d’impressionnant craquement mais pas de chutes de sérac dans la mer. Sur le chemin, nous avons pu voir de nombreux animaux marins
11/08 journée
marine, c’est le bateau qui va faire les km !
Il nous emmène voir un superbe glacier qui se jette dans la mer et nous offre d’impressionnant craquement mais pas de chutes de sérac dans la mer. Sur le chemin, nous avons pu voir de nombreux animaux marins
Des orque sont venus pécher autour du bateau,
Des otaries,
des lions des mers,
et des tas d'oiseaux à quelques mètres du bateau !
12/08 Seward –
Anchorage (441 km Tot 2024 km TTC 19156 km) Une nouvelle nuit
sous le pluie ! Réveil froid et humide mais il ne pleut plus.
Nous partons pour Homer. Le temps ne s’arrangeant pas, nous
décidons à Kénaï, grande ville très éparpillée (mais où est
le centre ville?), d’abandonner et de repartir sur Anchorage.
Circulation très importante, c’est un samedi et la pèche au
saumon est ouverte : chaque rivière est envahie de pécheurs.
18h, trop tard pour continuer ; au hasard, nous trouvons un
hôtel des aviateurs qui date un peu mais à quand même 175 $ la
nuit ! Pas le choix, il est tard et il recommence à pleuvoir ;
marre, ce soir on se contentera encore d’une boite de maquereaux et
de fromage !
Visite d'une ferme qui élève des bœufs musques, impressionnant animale !
Au plus nous avançons, au plus il fait froid jusqu’à nous obliger à mettre les doublures !
Nous finissons par comprendre lorsque nous voyons un énorme glacier sortir du brouillard à quelques centaines de mètres de la route !
Arrêt dans un resto recommandé par Pascale, notre routeur efficace, pour ces tartes, effectivement délicieuses et une petite pizza pour se réchauffer !
Nous reprenons la route ragaillardis, d’autant plus que la pluie a cessé et que le soleil la remplace petit à petit. On atteint un vaste plateau entouré de hautes montagnes, végétation rase parsemée de quelques épinettes, superbe paysage ! Arrivé à Glennfallen, nous faisons quelques courses avant de revenir au campground repéré pas Pascale (merci Pascale !).
Elle nous mène d’abord au hameau de Mc Carthy, quelques maisons dans le style Far West-ruée vers l’or ! Pas d’habitants, que des magasins d'artisanat et de sport : randonnée sur le glacier, rafting, etc.
De là, on continue vers Kennicott qui a conservé les énormes bâtiments de la mine d’or fermée en 1934, impressionnant par leurs tailles. Les maisons sont petit à petit restaurées. Retour au parking et nous reprenons la route pour nous arrêter pour la nuit à proximité d’un ancien pont du chemin de fer qui desservait la mine. Camping sauvage en compagnie d’un couple de camping-cariste venu nous rejoindre. Repas d’une perdrix qui était venue malencontreusement heurtée Moultipass ! Soirée trappeur autour du feu !
Après une nuit
bien fraîche et un petit matin ensoleillé mais frileux (5°C) nous
découvrons, à quelques centaines de mètres à peine de nos tentes,
un couple d’ours sa baladant tranquillement! Merci la clôture
électrique !
Positivons ! Cette panne nous a permis de rencontrer des gens super sympa qui se mettent en 4 pour nous aider : hébergement à tarif réduit, prêt gratuit d'une voiture pendant notre séjour, téléphone à droite et à gauche pour nous dépanner, vu notre difficulté en anglais, appel de quelqu'un parlant français, etc.... et Michel assure pour dépanner. Cela va interrompre le voyage pour au moins une semaine car pas de Concessionnaire Ural dans le coin. Donc soyez patient pour la suite du voyage !!
18/08 Haines. Quelqu’un a écrit : « la panne lors d’un voyage, quand on n’a pas de limite de temps, est une occasion rêvée de rencontrer des gens et de découvrir une région qu’un passage rapide n'aurait pas permis de voir ! ». Je confirme !
13/08 Anchorage –
Qq part 20 km avant Glennallen (327 km Tot 2351 km 19483 km)
Départ sous un pale soleil qui se cache rapidement pour se
transformer en pluie et froid.
Visite d'une ferme qui élève des bœufs musques, impressionnant animale !
Au plus nous avançons, au plus il fait froid jusqu’à nous obliger à mettre les doublures !
Nous finissons par comprendre lorsque nous voyons un énorme glacier sortir du brouillard à quelques centaines de mètres de la route !
Arrêt dans un resto recommandé par Pascale, notre routeur efficace, pour ces tartes, effectivement délicieuses et une petite pizza pour se réchauffer !
Nous reprenons la route ragaillardis, d’autant plus que la pluie a cessé et que le soleil la remplace petit à petit. On atteint un vaste plateau entouré de hautes montagnes, végétation rase parsemée de quelques épinettes, superbe paysage ! Arrivé à Glennfallen, nous faisons quelques courses avant de revenir au campground repéré pas Pascale (merci Pascale !).
14/08 Glennfallen –
Qq part sur la piste Mc Carthy (283 km Tot 2634 km 19766 km)
Temps gris et froid. Parcours de liaison sans grand intérêt jusqu’à
Chitina. C’est de ce petit village que part la piste pour Mc
Carthy situé en pleine montagne.
D’abord goudronnée, elle s’élève
dans les bois avant de devenir une mauvaise piste (tôle ondulée et
trous) mais le paysage est beau même si les sommets restent dans les
nuages. La route s’arrête sur un parking rempli de voitures, à 5$
la place. Pour continuer, on traverse un pont piéton puis on prend
une navette à 10 $ A-R !Elle nous mène d’abord au hameau de Mc Carthy, quelques maisons dans le style Far West-ruée vers l’or ! Pas d’habitants, que des magasins d'artisanat et de sport : randonnée sur le glacier, rafting, etc.
De là, on continue vers Kennicott qui a conservé les énormes bâtiments de la mine d’or fermée en 1934, impressionnant par leurs tailles. Les maisons sont petit à petit restaurées. Retour au parking et nous reprenons la route pour nous arrêter pour la nuit à proximité d’un ancien pont du chemin de fer qui desservait la mine. Camping sauvage en compagnie d’un couple de camping-cariste venu nous rejoindre. Repas d’une perdrix qui était venue malencontreusement heurtée Moultipass ! Soirée trappeur autour du feu !
15/08 Qq part sur la
piste Mc Carthy – Toc (392 km Tot 3026 km TTC 20158 km)
Aucune route ne traversant les montagnes ni longeant la mer, on est
obligé de remonter vers le nord pour contourner la chaîne
montagneuse Wrangell Moutains.
Le soleil a fait son apparition et un
ciel bleu nous permet de voir les sommets dont les plus hauts sont
couverts de neige. Belle route bordée d’épinettes! Elle
retraverse la chaîne de montagne Alaska Range par une belle vallée.
Hébergement au camping Golden Bear.
16/08 Toc –
Destruction Bay (27244 391 km Tot 3417 km TTC 20549 km). Après ce
petit retour forcé vers le nord, nous entamons franchement notre
descente vers le sud par une route qui traverse de superbes paysages
de montagnes dominées par des sommets enneigés, de lacs et de
forêts… d’épinettes ! Elle emprunte une large vallée
glacière dans laquelle elle ondule voluptueusement, du pur bonheur !
Dommage qu’elle soit en si mauvais état malgré des réparations
incessantes. Leçon du jour : Une piste c’est une route non
goudronnée, une route c’est une piste goudronnée… par endroit !
Au kilomètre 90, nous quittons l’Alaska pour repasser au Yukon,
Canada, et nous avançons nos montres d’une heure : plus que 9
h nous séparent de la France. Hébergement au bord du plus grand lac
du Yukon le lac Kluane, dans un campground. Le coin réservé aux
tentes est entouré d’une clôture électrifiée contre les ours !
Beau temps mais fort vent sur la fin.
17/08 Destruction
Bay – Haines (327 km Tot
3744 km 20876 km) La journée aurait pu bien se passer.
Nous partons donc
heureux de cette belle rencontre, sur une belle route, dans des
paysages magnifiques….
Que le mauvais temps va rapidement cacher :
pluie, froid et nuages !
Pourtant cela doit être beau si on en
croit les quelques aperçus entre deux nuages : sommets enneigés
(de plus en plus proches !). La route doit bien s’élever car la
forêt disparaît pour laisser la place à une végétation rase et
le froid s’accentue : normal, on entrevoit des névés à
quelques dizaines de mètres de la route ! Nous redescendons
tout aussi vite vers la plaine lorsque Mondovich se met à tourner
sur un seul cylindre.
Arrivé péniblement
à Haines, un garage nous prête son atelier pour chercher la panne :
diagnostique, piston gauche percé (sur un 4 temps!!) suite sans
doute à une alimentation trop pauvre de l’injection ! On est
bloqué à Haines, Alaska.
Positivons ! Cette panne nous a permis de rencontrer des gens super sympa qui se mettent en 4 pour nous aider : hébergement à tarif réduit, prêt gratuit d'une voiture pendant notre séjour, téléphone à droite et à gauche pour nous dépanner, vu notre difficulté en anglais, appel de quelqu'un parlant français, etc.... et Michel assure pour dépanner. Cela va interrompre le voyage pour au moins une semaine car pas de Concessionnaire Ural dans le coin. Donc soyez patient pour la suite du voyage !!
18/08 Haines. Quelqu’un a écrit : « la panne lors d’un voyage, quand on n’a pas de limite de temps, est une occasion rêvée de rencontrer des gens et de découvrir une région qu’un passage rapide n'aurait pas permis de voir ! ». Je confirme !
Avec l'aide efficace
du garagiste de Haines qui s'est démené pour trouver la solution la
moins chère : Mondovich part par container jusqu'à Seatle puis en
camion jusqu au réparateur à Ferndale (150 km) où il devrait
arriver vers le 31/08. Je deviens passager de Moultipass et nous
continuons notre route par la terre pour rejoindre Ferndale. La suite
dépendra du temps de la réparation.
19-20/08 Haines. Mondovich est remonté, trou du piston bouché à l’époxy (mais bougie débranchée!) afin d’éviter les remonter d’huiles au cas où nous devrions le faire rouler sur un seul cylindre pour quelques km (il a déjà fait 25 km pour arriver à Haines !).
Nous tournons dans Haines, petit village agréable au bord d’un immense fjord bien protégé de l’océan Pacifique et entouré de hautes montagnes enneigées… quand le ciel veut bien se dégager ! Nous avons visité tout ce qui peut se visiter : le « bout » des deux routes car Haines est une « dead end » (voie sans issue), le village très espacé autour de ses rues perpendiculaires, les boutiques artisanales,
les productions locales (saumon) la distillerie (Bourbon (excellent!), Whiskey, Gin, Vodka…), la brasserie (une dizaine de bières) et les restaurants (un chaque soir, pas cher et copieux).
Le distributeur de bière de la brasserie !
21/08 Haines – Skagway, la plus petite étape du voyage : 9 km plus 1 h de bateau ! (Tot 3753 km TTC 20885 km). Il bruine toujours. Ce matin on a mis Mondovich dans un container, Fred avait préparé tous les papiers et tout cela bénévolement (il n’a même pas voulu qu’on paye l’essence de la voiture prêtée gracieusement pendant 4 jours!), vraiment super, merci Fred ! Et moi je suis dans Moultipass !
Nous prenons le ferry pour nous arrêter au motel « Sergent Preston » trop tard pour se lancer sur la route.
Dans le port, quatre énormes bateaux de croisière ont déversé leurs hordes de touristes dans une ville « décor de cinéma » reconstituant l’époque « ruée vers l’or », le même style qu’à Dawson City mais en beaucoup moins naturel, touristes obliges.
La rue principale s’appelle d’ailleurs « Broadway Street » et n’est constituée que de boutiques pimpantes : souvenirs, bijouteries, etc. Mais dés qu’on tourne dans une rue adjacente on découvre « l’envers du décor » ! Impressionnant.
C’est d’ailleurs à coté de cette ville que se trouve la douloureuse White pass que devait passer les chercheurs d’or.
Ce col marque la frontière entre Alaska (USA) et Yukon (Canada). Le temps de franchir cette ligne virtuelle et nous nous rapprochons d’une heure de la France, plus que 9h de retard ! Excepté les deux maisons du poste, aucune construction à perte de vue ! Toujours cet impressionnant paysage sauvage ! La route redescend en larges virages vers la plaine, sans grand changement de temps même si le soleil nous salue d’une pâle et brève apparition.
A Carcross, nous jetons un rapide coup d’œil sur le « plus petit » désert du monde… sous la pluie !
Un aller-retour de 225 km sur une piste très roulante que nous ne regrettons pas tant les paysages sont beaux et les gorges superbes. Etape dans le seul hôtel du coin !
Nous obliquons vers Stewart que nous atteignons par une vallée étroite encore plus dominée par d’impressionnantes montagnes d’où descendent d’énormes glaciers.
Vérification faite, nous sommes à une altitude proche de celle de la mer d’où la hauteur des montagnes.
Stewart est une ville sans doute touristique axée sur la montagne car il y a de nombreux hôtels alors que la route s’arrête quelques km plus loin. Nous y resterons deux nuits car il faut ressouder le bras oscillant avant de Moultipass !
25/08 Journée de repos à Stewart pour ressouder Moultipass. Cela nous permet de découvrir que ce que nous prenions pour un lac de montagne n’est en fait que le bout d’un fjord de plus de 200 km : Stewart est au bord de la mer !
Dans son port, point de bateau mais des radeaux de bois qui sont tractés vers la côte.
Comme tous les villages et petites villes, Stewart est très aérée : grandes rues, maisons espacées, pas de centre de village avec ses ruelles étroites comme nous avons en France, surprenant !
26/08 Stewart –
Tyhee Lake à Telkwa (342 km Tot 5467 km TTC 22599 km). Ce n’est
plus de la bruine qui tombe mais une vraie pluie ! La brume est
si basse qu’on voit à peine le haut des arbres ! Nous partons
avec le regret de ne pas avoir pu monter jusqu’au glacier. Route
sans grand intérêt vu le temps malgré toujours des montagnes
imposante qu'on devine à travers les nuages. Dans la plaine, la pluie cesse puis le soleil réapparaît
enfin dans un ciel encore parsemé de nuages. Petit détour pour
aller voir les totems à Gitanhow.
Les épinettes ont presque disparu remplacées par des sapins, bouleaux et autres feuillus. Arrêt dans un campground superbe au bord d’un lac superbe aussi !
Nous traversons encore quelques belles forêts de pins noirs dont le tronc semble avoir été brulé et de feuillus, de beaux lasc comme le lac de la Hache Ou celui-ci, plus petit.
Etape dans un camping.
J'ai dit à Michel que j'aimerais voir Yellowstone.
Peu de temps après, il m'a dit "Regarde, voici Yellowstone !"
"Merci Michel !"
Elle traverse un massif montagneux superbes avec des forêts, des lacs, des gorges,
des sommets enneigés et même de superbes glaciers et en prime un superbe cervidé !
Puis nous avons retrouvé la plaine, la population et les embouteillages des grandes villes !
Quelques axes principaux,
quelques pistes mais la grande partie du pays n’est accessible que
par avion ou à pied : nombreux sont les sentiers de randonnée
dans des parcs nationaux ou régionaux. On trouve partout des
associations qui organisent des trekkings dans les montagnes (à
pied, en canoë, en hélicoptère). C’est donc par là que nous
aurions pu trouver ces magnifiques vues que nous proposent les
reportages. Il n’en reste pas moins que j’en ai pris plein les
yeux et c’est là le principal.
Merci à tous ceux et celles qui ont suivi et commenté ce carnet de voyage ou la page face book ! (vous pouvez continuer !)
Rendez-vous en 2018 pour la suite de cette aventure ! Cap au sud : le Mexique, Cuba, l'Amérique du sud ? Vous le saurez en suivant les Aventures de Mondovich !
" Mondo revient, je ne t’en veux pas pour ton malaise, ce n’est pas grave. Regarde la photo, je t’ai réservé un bel atelier ou Ben va s’occuper de toi pour te remettre en pleine forme. Tu ne seras pas tout seul. Tu vas aller beaucoup mieux. Puis ce sera quelques mois de repos et nous reprendrons la route ensemble. Reviens ! "
Tout est bien qui finit bien, rendez-vous donc en 2018 pour la suite des aventures de Mondovich !
19-20/08 Haines. Mondovich est remonté, trou du piston bouché à l’époxy (mais bougie débranchée!) afin d’éviter les remonter d’huiles au cas où nous devrions le faire rouler sur un seul cylindre pour quelques km (il a déjà fait 25 km pour arriver à Haines !).
Nous tournons dans Haines, petit village agréable au bord d’un immense fjord bien protégé de l’océan Pacifique et entouré de hautes montagnes enneigées… quand le ciel veut bien se dégager ! Nous avons visité tout ce qui peut se visiter : le « bout » des deux routes car Haines est une « dead end » (voie sans issue), le village très espacé autour de ses rues perpendiculaires, les boutiques artisanales,
les productions locales (saumon) la distillerie (Bourbon (excellent!), Whiskey, Gin, Vodka…), la brasserie (une dizaine de bières) et les restaurants (un chaque soir, pas cher et copieux).
Le distributeur de bière de la brasserie !
21/08 Haines – Skagway, la plus petite étape du voyage : 9 km plus 1 h de bateau ! (Tot 3753 km TTC 20885 km). Il bruine toujours. Ce matin on a mis Mondovich dans un container, Fred avait préparé tous les papiers et tout cela bénévolement (il n’a même pas voulu qu’on paye l’essence de la voiture prêtée gracieusement pendant 4 jours!), vraiment super, merci Fred ! Et moi je suis dans Moultipass !
Nous prenons le ferry pour nous arrêter au motel « Sergent Preston » trop tard pour se lancer sur la route.
Dans le port, quatre énormes bateaux de croisière ont déversé leurs hordes de touristes dans une ville « décor de cinéma » reconstituant l’époque « ruée vers l’or », le même style qu’à Dawson City mais en beaucoup moins naturel, touristes obliges.
La rue principale s’appelle d’ailleurs « Broadway Street » et n’est constituée que de boutiques pimpantes : souvenirs, bijouteries, etc. Mais dés qu’on tourne dans une rue adjacente on découvre « l’envers du décor » ! Impressionnant.
C’est d’ailleurs à coté de cette ville que se trouve la douloureuse White pass que devait passer les chercheurs d’or.
Au
revoir l’Alaska, bonjour le Canada !
22/08 Skagway – Qq
part avant Watson Lake (505 km Tot 4243 km TTC 21375 km). Il
pleuviote toujours. La route quitte le bord de mer par une étroite
vallée torrentielle (en V) ce qui nous change des larges vallées
glaciaires empruntées jusqu’ici. Par endroit, elle domine des
gorges profondes mais un plafond bas nous cache les sommets. Ils
doivent être superbes si on en croit les quelques visions rapides
que nous en avons par instant. Belle montée jusqu’à la redoutable
White Pass. Je m’imagine la lente file des chercheurs d’or avec
leur traîneaux grimpant ce col en plein hiver poussée par la fièvre
de l’or, angoissant !
Ce col marque la frontière entre Alaska (USA) et Yukon (Canada). Le temps de franchir cette ligne virtuelle et nous nous rapprochons d’une heure de la France, plus que 9h de retard ! Excepté les deux maisons du poste, aucune construction à perte de vue ! Toujours cet impressionnant paysage sauvage ! La route redescend en larges virages vers la plaine, sans grand changement de temps même si le soleil nous salue d’une pâle et brève apparition.
A Carcross, nous jetons un rapide coup d’œil sur le « plus petit » désert du monde… sous la pluie !
Semblant sorti de
nulle part, un camping, motel, lodge, restaurant, station service,
boutique souvenirs… Pas d’hésitation, nous passerons la nuit au
Nugget City, tout un village à lui seul !
Bilan de cette
première journée en passager : pas désagréable mais je
préfère être au guidon !
23/08 Qq part avant
Watson Lake – Dease Lake (255+225=480 km Tot 4723 km TTC 21855 km).
Enfin du soleil malgré quelques gros nuages gris qui nous
épargnerons mais pas chaud :10-12°C. Belle route vallonnée qui
traverse une haute chaîne de haute montagne. Nous quittons le Yukon
pour la Colombie Britanique. De plus en plus de feuillus et des
épinettes plus épaisses bordent notre chemin accompagnés de
quelques beaux lacs.
A Dease Lake, un orpailleur rencontré à la
station nous suggère une piste vers des gorges. Sans hésitation,
nous l’empruntons. Un aller-retour de 225 km sur une piste très roulante que nous ne regrettons pas tant les paysages sont beaux et les gorges superbes. Etape dans le seul hôtel du coin !
24/08 Dease Lake –
Stewart (402 km Tot 5125 km TTC 22257 km). Temps gris et froid. La
route est toujours aussi belle au milieu de ces hautes montagnes qui
nous dominent de toute leur puissance. On se sent vraiment tout
petit ! A quelques centaines de mètres de nous, une ourse et ses
deux petits traversent la route en trottinant,
un peu plus loin c’est
un mâle qui mange tranquillement au bord de la route et qui daigne à
peine nous regarder quand nous nous arrêtons pour le photographier à
quelques mètres ; Encore quelques kilomètres et c’est de
nouveau une ourse et ses deux petits qui, plus prudents, s’éloignent
tranquillement quand nous nous approchons.Nous obliquons vers Stewart que nous atteignons par une vallée étroite encore plus dominée par d’impressionnantes montagnes d’où descendent d’énormes glaciers.
Vérification faite, nous sommes à une altitude proche de celle de la mer d’où la hauteur des montagnes.
Stewart est une ville sans doute touristique axée sur la montagne car il y a de nombreux hôtels alors que la route s’arrête quelques km plus loin. Nous y resterons deux nuits car il faut ressouder le bras oscillant avant de Moultipass !
25/08 Journée de repos à Stewart pour ressouder Moultipass. Cela nous permet de découvrir que ce que nous prenions pour un lac de montagne n’est en fait que le bout d’un fjord de plus de 200 km : Stewart est au bord de la mer !
Dans son port, point de bateau mais des radeaux de bois qui sont tractés vers la côte.
Comme tous les villages et petites villes, Stewart est très aérée : grandes rues, maisons espacées, pas de centre de village avec ses ruelles étroites comme nous avons en France, surprenant !
Les épinettes ont presque disparu remplacées par des sapins, bouleaux et autres feuillus. Arrêt dans un campground superbe au bord d’un lac superbe aussi !
27/08 Telkwa –
Prince Georges (353 km Tot 5820 km TTC 22952 km) Pliage sous la
pluie ! Parcours de liaison sans grand intérêt ! On traverse une plaine vallonnée avec, nouveauté, des prés :
région d’élevage. Etape dans un motel (marre de la pluie!).
28/08 Prince George
– Clinton (403 km Tot 6223 km TTC 23355 km). Beau temps, belle
route, nous retrouvons de plus en plus la civilisation :
Prairie, champs de maïs ou de blé, fermes de plus en plus
nombreuses, villages de plus en plus importants.
Nous traversons encore quelques belles forêts de pins noirs dont le tronc semble avoir été brulé et de feuillus, de beaux lasc comme le lac de la Hache Ou celui-ci, plus petit.
Etape dans un camping.
J'ai dit à Michel que j'aimerais voir Yellowstone.
Peu de temps après, il m'a dit "Regarde, voici Yellowstone !"
"Merci Michel !"
29/08 Clinton –
Ferndale (430 km Tot 6653 km TTC 23785 km). Voilà, le voyage est
terminé, du moins pour sa première partie ! Mais avant il nous a
offert le feu d’artifice de tout ce que nous avions déjà vu en
quelques 200 km de la route 99.
Elle traverse un massif montagneux superbes avec des forêts, des lacs, des gorges,
des sommets enneigés et même de superbes glaciers et en prime un superbe cervidé !
Puis nous avons retrouvé la plaine, la population et les embouteillages des grandes villes !
Puis nous avons
retrouvé la plaine, la population et les embouteillages des grandes
villes et nous avons quitté la Colombie Britannique pour entrer aux
USA ! Nous allons nous occuper des motos, de leur stockage pour
quelques mois et des billets de retour. Rien de bien marrant mais
c’est pour mieux repartir.
Alaska, petite
déception !
Où sont ces somptueux paysages qui m’avaient
fait rêver ? Après réflexions, je constate que l’Alaska est
un très grand pays avec peu de routes.
Au bilan de ce
premier chapitre des aventures de Mondovich, des paysages superbes, des rencontres sympa, des aventures surprenantes mais aussi un agréable compagnon de voyage sans lequel je n’aurais sans
doute pas franchi le pas (ni l’océan !). Nous avons beaucoup
partagé pendant ce voyage de 3 mois sur son déroulement mais aussi
sur d’autres sujets bien moins touristiques mais tout autant
enrichissants ! Merci Michel !
Nous reprenons
l’avion pour la France le 5 septembre, après un au-revoir à nos
montures, en espérant retrouver Mondovich en pleine forme mais j’ai
confiance en Ben qui m’a promis de bien s’en occuper !
Merci à tous ceux et celles qui ont suivi et commenté ce carnet de voyage ou la page face book ! (vous pouvez continuer !)
Rendez-vous en 2018 pour la suite de cette aventure ! Cap au sud : le Mexique, Cuba, l'Amérique du sud ? Vous le saurez en suivant les Aventures de Mondovich !
AVIS DE RECHERCHE
Mondovich a disparu. La dernière fois qu’on l’a vu, il entrait dans un container sombre et humide à Haines. Il devait arriver le 31 à Ferndale mais le 2 Septembre, il n’était toujours pas là. On pense à une fugue. Son pilote, très inquiet, le supplie de revenir :
" Mondo revient, je ne t’en veux pas pour ton malaise, ce n’est pas grave. Regarde la photo, je t’ai réservé un bel atelier ou Ben va s’occuper de toi pour te remettre en pleine forme. Tu ne seras pas tout seul. Tu vas aller beaucoup mieux. Puis ce sera quelques mois de repos et nous reprendrons la route ensemble. Reviens ! "
On a retrouvé Mondovich !
Que tous ses aficionados soient rassurés, Mondo est enfin arrivé à l'atelier moto à Ferndale où il était attendu avec impatience : ce n'était pas une fugue mais simplement les "Labour days", trois jours fériés aux USA qui l'ont bloqué sur le port de Seattle ! Son pilote est aussi arrivé à bon port après 14 h de vol et deux heures d'escale : que c'est loin le Pacifique !!Tout est bien qui finit bien, rendez-vous donc en 2018 pour la suite des aventures de Mondovich !
Hello Christian. Que d aventures en effet et que de beaux paysages. Pour notre part nous découvrons les Alpes de Hautes Provences, c est moins sauvage mais nous y faisons de belles balades sous le soleil. Rdv pris avec
RépondreSupprimerBabeth. Bises